“I think long-term, Optimus has the potential to be north of $10 trillion in revenue, like it’s really bananas” – Elon Musk
Retour du messie. Suite à l’annonce des résultats en dessous des attentes de nos confrères marabouts, il est important de prendre de la hauteur et garder une vision à long terme. Pour cela, le plus simple reste de se fier à ce que son CEO Elon Musk a annoncé durant le dernier call avec les investisseurs ce mardi. La principale information est que la mission visant à éradiquer le gaspillage et les fraudes du gouvernement arrive à son terme, et qu’il va pouvoir se consacrer à détruire à développer Tesla.
Artificielle Intelligence. Les résultats catastrophiques du secteur automobile vont enfin permettre à Tesla de se concentrer sur des produits et services à plus forte valeur ajoutée, aujourd’hui encore inexistants.
Les robotaxis, après avoir été promis en 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021, 2022, 2023, 2024, 2025, seront disponible cet été au Texas (avec un conducteur) et sur toutes les routes en… 2026. Les profits futurs des robotaxis – qui ne ressemblent en aucun cas à une Tesla que plus personne ne veut – sont quasiment illimités, selon le Technoking.
Écoutez son optimisme qui peut s’entendre dans sa voix :
The future of the company is fundamentally based on large-scale autonomous cars and large-scale, large volume, vast numbers of autonomous humanoid robots. So the value of a company that makes truly useful autonomous humanoid robots and autonomous useful vehicles at scale at low cost, which is what Tesla is going to do, is staggering. I continue to believe that Tesla, with excellent execution, will be the most valuable company in the world by far. But that’s an important if, we must execute well. But if we do execute well, I think Tesla will be the most valuable company in the world by far. It may be as valuable as the next five companies combined.
Comme l’ours, certains y croient dur comme fer.
Robots. Dans une ambiance de fin de soirée assommée à la kétamine, Musk nous a également rassurés sur le potentiel exponentiel des robots Optimus, qui devraient se compter en millions dans les années à venir. Selon une étude récente de Rathgar Research, la majorité des consommateurs seraient prêts à débourser une somme importante pour acquérir un robot capable de ne rien faire si celui-ci permet de s’identifier à la marque Tesla.
Synergies. Tesla est bien plus qu’un constructeur automobile, c’est l’entité publique d’un conglomérat qui rassemble les créations et porte la vision autour d’Elon Musk. Sa plus grande innovation : les transactions entre parties liées. Elles permettent de créer de la valeur sans rien faire, en se transférant des actifs à des valeurs farfelues. Dernière en date, la fusion entre X et XAi, toutes deux détenues par l’intéressé.
Elon Musk is, among other things, the king of the related party transaction. Almost a decade ago, Tesla bought SolarCity, a clean energy start-up backed by Musk and his brother. Now, the tech billionaire is merging xAI and X, formerly known as Twitter, in an all-stock deal. This values the former’s equity at $80bn and the latter’s at $33bn, for a combined total of $113bn.
From an industrial standpoint, crunching these companies together is probably sensible. One may be a mature social network and the other a rocket-ship artificial intelligence start-up. Yet xAI’s Grok chatbot feeds off the social media’s data, and Grok is tirelessly flogged to X users.
The huge valuations ascribed to the two companies may have raised eyebrows. But both groups are privately held and tightly controlled. The numbers, in this case, are less informative than those of public companies derived by daily trading with liquidity.
On pourrait donc sans trop forcer imaginer une annonce qui pourrait enflammer les marchés, où Tesla acquiert la nouvelle entité fusionnée XAI x X pour devenir le nouveau mastodonte de l’artificielle intelligence à un prix qui convient au milliardaire.
Meme Economy. Cerise sur le gâteau, Tesla bénéficie toujours du statut du Roi des Meme Stock et est donc épargnée de devoir générer des marges positives ou des profits : les annonces suffisent, et atteindre les résultats ne fait pas partie de l’équation.
Manipulation du cours. Et si, dans le pire des cas, ces prévisions tout à fait réalistes ne venaient pas à se réaliser en 2026, 2027, ou plus tard, et que le culte décide de se retourner contre son leader, il reste l’option de manipuler le cours de l’action.
Forbes :
Tesla’s stock price behavior is baffling to most analysts and investors. Media attention in major outlets such as the Financial Times and Bloomberg have been highlighting the stock price’s strange twists and turns.
The behavior of the company’s stock price stems from its movements being at stark odds with underlying fundamentals. There are compelling reasons to infer that the price-fundamentals gap might be part psychological and part manipulation.
Brouillard à la Maison-Blanche. Seul bémol de notre analyse Tesla, la lune de miel à la Maison-Blanche semble arriver à son terme, ce qui pourrait s’avérer être en défaveur du constructeur et de ses actionnaires dans le cas où le prévisible président venait à s’en prendre à Tesler :
The latest trouble between Musk and Bessent began brewing on April 16, when Trump named Gary Shapley — Musk’s choice — as acting commissioner of the IRS. Bessent wanted Deputy Treasury Secretary Michael Faulkender in the position.
Bessent lobbied Trump to install Faulkender and fumed that Musk was causing trouble by going behind his back.
On Thursday, at a meeting in the White House, Bessent confronted Musk and, a source said, “the F bombs started to fly.”
Bessent criticized Musk for overpromising and under-delivering budget cuts with DOGE. Musk clapped back by calling Bessent a “Soros agent” and accusing him of having run “a failed hedge fund.” (Trump has praised Bessent’s financial acumen.)
The argument was so heated that an aide stepped in between the two men to separate them.
